Les consommateurs préfèrent de plus en plus les peintures saines, conscients des risques pour la santé et l’environnement. Les peintures classiques contiennent souvent des composés chimiques nocifs, source de problèmes respiratoires, allergies et pollution intérieure. Découvrez dans cet article comment choisir des peintures respectueuses de votre santé et de l’environnement.
Les peintures traditionnelles renferment fréquemment des solvants volatils tels que le benzène et le toluène, ainsi que des éthers de glycol. Ces éléments peuvent émettre des composés organiques volatils (COV) préjudiciables pour la santé. Dans cet article, nous explorerons les dangers liés à ces COV et leurs impacts sur la qualité de l’air intérieur.
Pour évaluer l’aspect écologique d’un produit, on analyse son cycle de vie, de la matière première à la fin de vie. Une peinture éco-responsable, durable et biodégradable, utilise des ingrédients naturels renouvelables et locaux. La fabrication française, conforme à des normes européennes strictes, contribue à sa qualité environnementale.
La composition : naturelle ou biosourcée
Les peintures naturelles, conçues à partir de caséine, chaux, ou pommes de terre avec de l’eau comme seul solvant, sont les moins nocives et les plus écologiques. Optez pour des matières premières locales pour une approche plus durable, même si leur fabrication demande plus de temps et ne permet pas l’application au pistolet, ce qui peut engendrer des coûts supplémentaires en main-d’œuvre.
Les peintures biosourcées, de plus en plus disponibles dans les magasins traditionnels, se composent d’une résine (le liant), d’un solvant, de pigments, de charges et d’additifs. Le liant peut être minéral (argile, chaux, silicate) ou végétal (huile de lin, colza, résine biosourcée), favorisant une composition avec au moins 95% d’ingrédients d’origine végétale. Le solvant est généralement à base d’eau.
Il est important de noter que l’utilisation du terme « bio » pour décrire une peinture est incorrecte. L’appellation bio devrait être réservée aux ingrédients issus de l’agriculture ou de l’élevage biologiques.
Le taux d’émanation de COV
En France, tous les pots de peinture affichent un indicateur de qualité de l’air, noté de A+ à C selon la réglementation légale. Cet indicateur mesure les émissions de la peinture dans l’air intérieur 28 jours après l’application.
Limitation des solvants :
Une autre réglementation restreint la part de solvant dans la peinture à moins de 30 grammes par litre, précisé par le fabricant au dos du pot. Cependant, certains estiment ce taux trop élevé pour la protection des habitants.
Choix judicieux pour un air sain :
Pour assurer un air intérieur sain, privilégiez une peinture notée A+ avec un taux de COV inférieur ou égal à 1g/L. Notez que la sécurité pour la santé ne garantit pas toujours l’aspect écologique, car certaines peintures pétrolières peuvent afficher des taux de COV très bas. Il est essentiel de différencier la peinture écologique de celle sans danger pour la santé.
Principaux labels écologiques
Il existe cinq labels majeurs qui évaluent à la fois l’impact environnemental des peintures et leurs effets sur la santé. Chacun de ces labels a des critères spécifiques concernant la composition des peintures et les émissions nocives.
Il est important de noter que l’obtention de ces labels implique des coûts, et la présence ou l’absence d’un label seul ne peut pas suffire à valider ou invalider une peinture écologique.
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